La réderie de Marcelcave devient éco-responsable

Alain Savoie, maire de Marcelcave et vice-président chargé de l’environnement au sein de la Communauté de Communes a prouvé que l’on pouvait changer les comportements collectifs en matière de déchets sur les grandes manifestations du territoire.
Quatre personnes animant la réderie

À l’occasion de la réderie des Sixties, le maire Alain Savoie, a innové cette année pour le tri des déchets sur l’espace restauration. Désolé de se retrouver chaque année avec des déchets non triés qui finissent dans les poubelles ordures ménagères, alors qu’une grande partie aurait sa place dans le bac jaune, il a tenu à organiser autrement le tri. « Tout ce qui se retrouve dans la poubelle ordure ménagère a un coût pour la commune et il était temps de montrer l’exemple. Dans notre manifestation, on donnait l’impression aux participants d’être de bons citoyens en mettant après le repas, leurs déchets dans les sacs-poubelles mis à leur disposition. Mais au final, cela ne servait à rien, il manquait un maillon pour que le tri soit efficace » explique l’élu. Le bon déchet étant celui qui n’est pas créé, les verres contenant les boissons ont été consignés 1 euro et n’ont donc pas fini à la poubelle.  Les tasses et gobelets, en carton recyclable, peuvent aller dans le bac à couvercle jaune.  Pour le reste, trois personnes ont été affectées pour récupérer les déchets de restauration laissés sur les tables et pour les trier immédiatement sous le regard des convives. Ils sont regroupés dans un bac spécial pour rejoindre la filière biodéchets, mise en place récemment sur le Val de Somme. « Dès la réderie terminée, tout est trié, c’est un gain de temps, un gain financier et beaucoup de fatigue en moins, surtout que la journée a déjà été longue ! » montre l’élu qui espère que son exemple sera repris par ses collègues maires lors de manifestations similaires. Résultat, sur la journée, les déchets ultimes qui ont vocation à aller dans le bac ordures ménagères n’ont représenté qu’un demi-bac soit 180 litres au lieu d’une remorque habituellement. Et grâce à une bonne communication vers les personnes qui se sont inscrites, les vendeurs ont aussi joué le jeu : en ne laissant aucun objet sur place, les autres ont effacé toute trace de leur passage. Un beau résultat pour une réderie qui comporte 700 emplacements de 3 mètres. Certains n’y croyaient pas mais Alain Savoie a démontré que c’était possible.

Tri des déchets : nous pouvons faire mieux dans les réderies, les salles des fêtes et les cimetières

Si nous sommes exemplaires en matière de tri des déchets dans nos habitations, nous devons encore faire de gros efforts quand nous sommes à l’extérieur (réderies, salle des fêtes…) où souvent le tri n’est pas fait, ce qui représente un surcoût pour les communes et qui se répercute sur les impôts des administrés. Idem pour les cimetières où , les plastiques entourant les potées et les fleurs, les pots en plastique (non recyclables), la terre et les fleurs fanées se retrouvent pêle-mêle dans les bacs mis à disposition. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre commune si un espace dédié aux déchets verts existe et si les pots de fleurs en plastique sont stockés pour être réutilisés. 

Partagez cet article !
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin

Dans la même rubrique

Corbie – A la recherche du plastique sous toutes ses formes
“Un mois, une espèce” menez l’enquête !
La station d’épuration de Sailly-le-Sec : les travaux sont lancés
La nouvelle station d’épuration à Sailly-le-Sec, on vous explique tout !
Les erreurs de tri et leurs conséquences